A mort Scarpia!
Tosca de Puccini à l'Opéra Bastille
Il y a quelques années, j'avais vu l'enregistrement filmé de cet opéra avec la Callas dans le rôle titre, sur grand écran devant l'Hôtel de ville, j'avais été scotchée et je m'étais dit que je verrais cet opéra un jour en vrai, et c'est chose faite (je me suis dit aussi ça pour La Traviata, mais ça n'a pas encore marché!).
Tosca est une cantatrice amoureuse du peintre Mario, or celui-ci est arrêté par l'affreux Scarpia. Ce dernier veut profiter de cette arrestation pour faire d'une pierre deux coups, attraper le prisonnier évadé que cache Mario et posséder enfin Tosca en la faisant chanter avec la potentielle libération de Mario, mais évidemment, tout ne va pas se passer comme prévu.
J'aime beaucoup cette histoire, car pour une fois dans un opéra, l'héroïne n'est pas un personnage sans défense qui subit ce qu'il se passe, Tosca agit comme un homme (enfin sauf quand elle est aveuglée par la jalousie) et ne recule devant aucune extrémité.
C'est un opéra qui va assez vite, avec de l'action, des rebondissements, des coups de feu, un seul passage ennuyeux à déplorer autour des amoureux, j'ai failli piquer du nez!)
Petite déception pour la fin, qui m'a semblé bien vite expédiée, la mort de Tosca (désolée de spoiler, mais en même temps, vous avez déjà vu un opéra se finir bien?) se passe trop vite, et n'est pas extraordinairement bien jouée.