Miroir, mon beau miroir...
Pour patienter en attendant la sortie du Blanche Neige avec Kristen Stewart, je suis allée voir cette version.
Blanche Neige de Tarsem Singh
Dans cette version, c'est la méchante devenue "magnifique" reine qui raconte l'histoire et comme vous vous doutez bien, elle a apporté quelques modifications au texte original, Blanche Neige a la peau blanche parce qu'elle n'a pas vu les soleil et que c'est une ado et ses cheveux ne sont pas "noirs ébène", mais "noir corbeau". A part ça, l'histoire est la même sauf que les 7 nains qui ont des noms débiles et sont des voleurs de grand chemin et que le Prince passe pour un imbécile orgueilleux, mais quand même mignon, ça le sauve!
Si le début du film s'ouvre sur une animation en images de synthèses magnifique, les personnages sont représentés sous forme de poupées de porcelaine vraiment réalistes, on ne peut pas dire que le film soit une franche réussite, il y a de nombreuses longueurs et les gags tournent parfois au lourd (on va oublier le générique de fin catastrophique, au secours!).
Celle qui sauve le film, c'est Julia Roberts qui incarne une reine à mourir de rire, à la critique acerbe, prête à tout pour se rendre belle (la scène de la préparation beauté est à se rouler par terre), et qui flashe sur les beaux garçons torse nu ce qui l'empêche de se concentrer pour être méchante (j'adooooooooooore!). Blanche Neige quant à elle est insipide, mais le Prince est tordant dans sa stupidité.
Un film anecdotique donc, à voir pour Julia!