"Is it possible to miss a place you've never been?"
Oblivion de Joseph Kosinski
2077, les humains ont fui sur une autre planète, chassés par les chacals, des extra-terrestres, qui ont détruit la terre. Jack Harper (Tom Cruise vraiment bien conservé pour son âge, je dirais même, mieux conservé que quand il était jeune, oui, j'ai failli défaillir devant ses muscles, je suis faible, j'y peux rien!) et son équipière Vica font partie des derniers humains à être évacués, en attendant, ils ont pour mission de protéger les engins extracteurs d'eau qui permettront à l'espèce humaine de survivre. Mais Jack se pose des questions, tout ne lui paraît pas clair, et il a des flashs d'un passé sur la terre, et d'une femme qui ne semble pas être une inconnue...
Oblivion est un film de science-fiction qui aurait pu avoir du potentiel si le réalisateur avait pensé à engager des scénaristes! Malheureusement, ce n'est pas le cas, et on se retrouve avec des béances scénaristiques assez énormissimes (à surligner, si vous voulez lire: Jack a été cloné avec ses pensées? Il retrouve sa femme par hasard? Il a retrouvé ses lunettes de soleil où? Comment son clone connaît-il sa cabane secrète s'il l'a construite une fois qu'il était clone? Et, j'ai des tas de questions du même acabit!), outre les explications complètement improbables, on reste, en plus, avec des questions sans réponse, d'ailleurs si vous pouvez nous expliquer d'où vient le titre avec The prof d'allemand, on vous serait reconnaissantes!
Et puis bon, la fin, la fin, c'est comme d'habitude, j'ai envie de dire, et qu'est-ce que c'est lassant!
Dommage, dommage, il y avait des décors de malade, c'est un plaisir de croiser l'Empire state Building ou la statue de la Liberté, même la tour futuriste est drôlement réussie, des scènes quand même bien léchées, ahhhhhhh le bisous dans la piscine transparente, moi ça m'a fait un petit truc, ou encore même si on comprend vite la scène où Jack rencontre le tech 52, mais bon tout cela ne sauve pas une scénario indigent.