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Au pays d'Ori
18 avril 2013

"Cessons notre partie d'échec, et ne désingons aucun vainqueur."

20510037The Grandmaster de Wong Kar-Wai
Retour de Wong Kar-Wai et de ses acteurs fétiches, même si le sujet ne m'inspirait pas, j'avais envie de voir son nouveau film.
The grandmaster ou l'histoire du kung-fu donc, en 1936, le grand maître de kung-fu, Baosen, cherche un succsseur, après avoir évincé l'ambitieux Ma San, il choisit Ip Man(Tony Leung, moins charismatique que dans In the mood for love et 2046), le futur maître de Bruce Lee. Ip Man affronte aussi, ce jour-là, la fille de Baosen, Gong Er (Zhang Ziyi, toujours aussi elle, toujours aussi émouvante, je crois que c'est mon actrice préférée, en fait!), ils auraient pu tomber amoureux, mais la guerre éclate et leurs chemins vont se séparer...
On retrouve les images magnifiques de Wong Kar Wai, des combats sous la pluie avec les flaques qui se teintent de sang, un entraînement de kung-fu au milieu des cerisiers et sous les neige, un affrontement au bord d'une voie ferré avec en guise de sang des morceaux de coton, on retrouve la musique envoûtante, mais tellement moins belle que dans In the mood for love et 2046 (oui encore!), on nous conte, à nouveau, une histoire d'amour vraiment bouleversante qui commence avec un combat qui ressemble à une parade amoureuse, avec un baiser presque échangé, et se termine, avant même d'avoir commencé, par une conversation émouvante (j'ai failli verser ma larme à ce moment-là! Mais c'était moins fort que quand ils se quittent dans 2046).
Malheureusement, la magie n'a pas opéré comme dans les autres du films du maître, le scénario est très confus, au début et je me suis perdu dans la liste des différentes écoles de Kung-fu, dans les histoires de passation de pouvoir et compagnie, et j'ai même fini par m'ennuyer parfois. Et puis, des points du scénario sont restés inexploités, le personnage de "La lame" notamment, un autre maître de kung-fu, qui croise le chemin de Zhang Ziyi, dans une magnifique scène, et j'ai passé tout le film à attendre que ces deux-là se recroisent, en vain.
Un Wong Kar-Wai moins magique qu'avant, quel dommage!

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Commentaires
D
Bonjour, visuellement, c'est quand même très beau et puis Zhang Ziyi se défend bien au Kung-fu, combat pourtant interdit aux prêtres, aux moines, aux femmes et aux enfants. Bonne journée.
Au pays d'Ori
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