"Do you want to fight?"
Only God Forgives de Nicolas Winding Refn
A Bangkok, dans le milieu de la drogue, le frère de Julian est tué, Julian veut le venger, mais il apprend que Billy a été battu à mort par le père d'une jeune fille mineure qu'il venait de tuer, sa vengeance lui paraît alors injuste et il laisse vivre le bourreau. Mais la mère des deux frères débarque, et elle est prête à tout pour obtenir vengeance, même à exécuter le policier à l'origine de tout!
Il y a d'abord eu Drive, du même réalisateur, la claque, le coup de foudre, et puis voici Only god forgives, le pendant de Drive, ou plutôt le pastiche de Drive! Tout tourne au ridicule dans ce film, les plans lents qui dans Drive étaient si poétiques, deviennent une longue déambulation filmée sans but, la violence de Drive qui servait le scénario, ne sert ici qu'à écoeurer (j'ai passé la moitié du film cachée!), et puis le réalisateur a voulu en rajouter avec le côté trash, Julian est un gros voyeur qui a un gros complexe d'Oedipe, Kristin Scott Thomas en mère castratrice qui compare la taille de pénis de ses fils est une caricature, et la BO n'est pas mieux, mais que viennent faire ces passages de karaoke? Au secours!
Heureusement, il y a Ryan Gosling à regarder, Ryan Gosling qui, habillé en vieux marcel ou en costard, crève l'écran, Ryan qui fait monter la chaleur corporelle de plusieurs degrés, mais malheureusement, il passe la moitié du film défiguré et son personnage ne fait pas rêver.
Une énorme déception donc, estampillée sélection officielle du Festival de Cannes, j'aurais du me méfier!