"One minute you’re on top of the world, the next, pfft."
Blue Jasmine de Woody AllenJeanette, enfin plutôt Jasmine retourne chez sa soeur, à San Francisco, sans plus un sous en poche, elle menait la belle vie à New York, mais son mari s'est révélé être un escroc dont le fisc a saisi tous les biens. Jasmine, la snob, va devoir réapprendre à vivre comme les gens normaux, mais aura bien du mal à se défaire de ses valises Vuiton et de son sac Hermés.
Les critiques de Blue Jasmine sont dithyrambiques, et si je reconnais que ce film n'est pas aussi mauvais que les précédents de Woody Allen, je ne l'ai pas trouvé, pour autant, génial.
D'abord, si on passe la scène d'ouverture dans laquelle Jasmine déverse toute sa vie dans l'oreille d'une passagère inconnue (et encore, on se doutait de la chute), j'ai trouvé que le film manquait d'humour, mais qu'il était loin de la noirceur glauque de Match Point.
Et puis quelle est la morale de toute cette histoire? Jasmine s'est brisé les ailes à trop vouloir appartenir au monde des riches, d'accord, mais devait-elle alors se contenter d'une vie comme celle de sa soeur, censée se réjouir d'avoir trouvé un Chili, un gentil bon loseur qui hurle devant les matchs de foot, mais qui ne la trompera pas? Alors non, Alec Baldwin, en filou, n'est pas mieux, mais franchement Chili, au secours!!
On retiendra, je l'accorde le jeu de Cate Blanchett, mais pour moi, jouer les fous, ce n'est pas difficile.
Un Woody que je ne regrette pas d'avoir vu, mais je n'achèterai pas le dvd parce que j'ai trouvé que ça n'allait nulle part!