"- My mental impressions are cloudy. -Are they cumulus clouds or cirrus?"
Magic in the Moonlight de Woody Allen
Le grand Wei Lee Soo, magicien de profession qui cache un anglais pure souche, Stanley Crawford (Colin what else?), est appelé par son ami Howard pour démasquer Sophie Baker, une jeune américaine qui prétend être médium et qui est sur le point d'épouser le fils d'une riche famille anglaise dans le sud de la France. Stanley, cynique notoire, va tout tenter pour démasquer la jeune ingénue, mais tout ne va pas se passer comme prévu.
Après la longue liste des déceptions woodyesques, oui même Blue Jasmine, je n'ai pas aimé, cette petite histoire sans prétention est bien rafraîchissante. Colin Firth est parfait en anglais égocentrique et misanthrope, septique invétéré qui ne se gêne pas pour envoyer des piques à ces imbéciles de croyants et à ridiculiser celle qu'il prend pour une croqueuse de diamants avec ses "mental impressions" bien trop souvent nuageuses. Woody Allen s'amuse à détruire toutes les scènes amoureuses en laissant jacasser son personnage qui fait étalage de son égo surdimensionné.
L'ambiance des années 20 est retranscrite avec magie, la musique, les décor, l'ambiance sont magiques.
Le seul élément qui manque un peu de magie et qui empêche le film d'être une réussite à mon goût, c'est le manque d'alchimie entre les deux personnages principaux, Emma Stone étant quand même trèèèèèèèèèèèèès jeune par rapport à Colin Firth.