Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au pays d'Ori
9 janvier 2016

"Don't think the world owes you anything because the world owes you nothing."

354746Joy de David O. Russell
Quand Joy était enfant, elle avait des rêves, elle inventait un univers, elle créait, et puis, elle a grandi, elle s'est mariée, elle a eu des enfants, elle a arrêté ses études pour aider ses parents, elle a divorcé, et en cours de route, elle a perdu ses rêves. Désormais, Joy a l'impression d'être coincée dans sa vie, avec son ex dans la cave, sa mère dans son salon devant ses séries télé, et son père qui revient après s'être séparé de sa énième compagne, mais sa grand-mère la pousse à continuer à croire à son talent d'invention, et voilà qu'elle a l'idée d'un balai, un balai différent des autres, un balai astucieux, et grâce à cette idée, elle va tout faire pour changer sa vie.
Le film s'inspire d'une histoire vraie, comme dans Erin Brokovich, film qui lui ressemble beaucoup, on suit la trajectoire d'une femme, un peu oubliée par la vie qui va se battre pour s'en sortir, et pour se faire accepter, et qui va surmonter bien des épreuves avant d'atteindre son but. Le film est très réussi à la fois touchant surtout à travers le personnage de Joy que Jennifer Lawrence incarne parfaitement (sauf la fin quand elle est censée être plus âgée peut être) et drôle, avec des personnages secondaires géniaux et hilarants, que ce soit De Niro en père déjanté et accro de l'amour, la mère obsédée par les soap, ou l'ex mari crooner raté qui passe son temps à se disputer avec le père. Seule petite déception, j'aurais aimé une histoire d'amour entre le personnage de Bradley Cooper (gniiiiiiiiiiiiiiiiiiii) et Joy, on sent de l'alchimie entre les deux personnages, mais rien ne se passe parce que ce n'est pas le propos, mais mon petit coeur a été déçu.

Publicité
Publicité
Commentaires
Au pays d'Ori
Publicité
Archives
Publicité