Let the sunshine
Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris
J'aimerais courir après un van jaune et me sentir pousser des ailes (surtout ce soir, où j'ai plutôt l'impression d'être lestée par un poids), j'aimerais appartenir à une famille de doux dingues comme ça. J'aimerais avoir un oncle suicidaire et obsédé par Proust, un frère qui a fait voeu de silence pour entrer dans une école de pilote de chasse, un père qui a peur d'être un looser, un grand-père héroïnomane et obsédé, une mère qui essaie de s'en sortir et une petite soeur prête à tout pour participer au concours de beauté de Little Miss Sunshine, même à danser un strip-tease à mourir de rire.
J'aimerais encore éclater de rire en les voyant danser de bonheur, pousser un van, enlever le corps d'un grand-père mort...
C'était Little Miss Sunshine, un film vu trop tard, mais je ne croiserai plus jamais un van Wolkswagen sans penser à eux.