Déception
Le vendredi ciné-bouse ne devait pas l'être car, avec The prof d'allemand, on allait voir le dernier Woody, et pourtant c'était une bouse, mais dans le mauvais sens du terme!
Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu de Woody Allen (au passage chez Télérama ils ont eu un problème avec la traduction vu que le film change de nom 3 fois dans l'article!)
Ca commence comme un bon vieux Woody Allen, une voix off qui prend en charge l'histoire, une foule de personnages qui se croisent et se recroisent et du blabla comme on aime, mais malheureusement la sauce ne prend pas, on a pas ri une seule fois, on a juste souri et encore!
Pourtant, ça partait bien avec des personnages hauts en couleurs: la mère déjantée (j'adore cette actrice!) qui consulte une diseuse de bonne aventure pour se remettre de son divorce et qui s'extasie sur ses vies antérieures, d'ailleurs c'est le seul passage qui m'a fait rire quand la fille pète une câble et la traite d'imbécile! Mais aussi la fille Sally (Naomi Watts) qui ne supporte plus son mari Roy (Josh Brolin, bien en chair mais sexy, la chemise ouverte) un écrivain raté qui attend depuis des années d'accoucher de son nouveau livre, Roy craque d'ailleurs pour la voisine qu'il espionne de sa fenêtre, et Sally craque sur son patron (le bel Antonio Banderas so sexyyyyy surtout à l'opéra!), ça tombe bien, le couple est prêt à exploser. Et pour finir le père (Anthony Hopkins) qui essaie de retrouver sa jeunesse avec une pouf.
De bons ingrédients pour un soufflé raté devant lequel on s'ennuie, même si quand Sally se prend un vent de la part du bel Antonio, on sourit, même si en voyant la nouvelle femme du père, on rigole!
Et puis alors, je ne vous parle même pas de la non fin, comme si Woody avait déjà hâte de tourner le film suivant (avec Carla, alors ça donne pas envie!).
Bref the grosse déception!