La fin d'un combat
Le combat ordinaire, tome 4, Planter des clous de Manu Larcenet, Dargaud
C'est le dernier tome du Combat ordinaire, et s'il y a une chose à dire, c'est qu'il n'est pas drôle. Non, Manu Larcenet n'a pas écrit un dernier tome drôle, il a écrit un dernier tome empli de nostalgie. Une nostalgie qui vous noue l'estomac et qui vous arrache des larmes (ou alors ce n'est qu'à moi?).
Marco a eu une petite fille, Marco fait un reportage sur l'usine qui va fermer. Marco a grandi, et il s'est éloigné de moi. J'ai eu peur au début de voir Marco avec un enfant qui affronte la vie. Mais Marco est toujours là, parfois il a envie de tout plaquer, souvent il sort fumer une clope, Marco a toujours sa boîte à drogue (oui, oui y a bien de l'herbe, je l'ai vue!), Marco lit toujours des BD et adore Totoro (hé Manu! t'as aussi mis le neko-bus et Hamtaro, fais attention aux procès ^^). Finalement Marco ne s'est pas éloigné de moi, et je crois qu'il est encore moi, mais plus tard.
J'ai vraiment du mal à parler de cette BD clairement, normalement, car elle est attachée à des souvenirs et des gens auxquels penser me fait de la peine, cette BD, ça fait peut-être 5 ans qu'elle avait commencé et de voir partir Marco qui a grandi, me fait un peu peur.
C'est une grande BD, c'est une facette différente de Manu Larcenet, c'est à lire...
Et puis ça parle de notre vie, de choses d'aujourd'hui, mais sans présenter tout ça de façon blanche ou noire, Manu veut juste nous dire que finalement tout ça, c'est la vie...