Code Quantum sans Sam Becket*
- Bonjour, je m'appelle Ori, je suis DanielCraigaddict!
- Bonjour Oriiiiiiiiiiiiiiiiiiii!
- Je suis allée voir le dernier James Bond aujourd'hui, et j'ai eu des sueurs froides pendant tout le début...
- Pourquoi Ori? N'ayez crainte, vous pouvez parler, personne n'est là pour vous juger...
- Hé bien voilà, j'ai cru que dans ce James Bond là, on ne verrait pas Daniel Craig torse nu!
- 0_o
- Ben voui, j'en ai eu des palpitations de frayeur, jusqu'à ce qu'il arrive à l'hôtel avec la potiche l'agent secret anglais qui comme a dit James a été "héroïque" (Alors là, je m'insurge héroïque, moi, je le suis quand il veut, s'il ne s'agit que de passer une nuit torride avec lui!). Ce n'est que quand j'ai pu admirer sa musculature que je me suis sentie soulagée... C'est grave non?
Quantum of solace de Marc Forster
Suite directe de Casino Royal (qui m'a fait aimer à nouveau James Bond que j'avais délaissé depuis les versions digne de spots de pub avec Pierce Brosnan. Faut dire que Pierce comparé à Danieeeeeeeeeeeeeeel...). James est donc bien décidé à venger Vesper (Eva Green) dont il était tombé amoureux bien que celle-ci l'ait trahi. Il capture donc le responsable de sa mort, M. White, malheureusement ce dernier réussit à s'enfuir en blessant M. C'est donc un James Bond doublement furieux qui se lance à sa poursuite et celle de son organisation dirigée par M. Greene alias Mathieu Amalric (non rigolez pas du code couleur, c'est peut-être un hommage à Reservoir dog qui sait?!).
Même si j'ai préféré l'opus précédent, je trouve que les James bond version Daniel Craig sont des plus réussis, c'est la première fois qu'une histoire se poursuit dans un autre épisode, Eva Green n'est plus une énième James Bond girl, mais une fille que Bond a aimé. On retrouve d'ailleurs d'autres personnages de Casino Royal, Mathis très comique et qui m'a presque tiré une larme, et Felix l'agent de la CIA. Et puis, la nouvelle James Bond girl, Olga Kurylenko est plutôt réussie (bon pas autant que Vesper, mais bon...) et j'ai trouvé très émouvant le passage dans l'incendie où James est sur le point d'abréger ses souffrances (hé heu si quelqu'un sait d'où provient sa jupe du début qu'il me sonne, je la veuuuuuuuuuuuuuux!).
Là où le bat blesse dans cette version, c'est dans le choix du méchant. Pourquoi souvent dans les James Bond le méchant est-il ridicule? Mathieu Amalric campe ici un méchant totalement nul, qui réussit à se flanquer un coup de hâche dans le pied quand même, et qui parle un anglais encore plus moche que le mien! (Le chiffre reviiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiient!!!!!!) Et c'est bien dommage! Surtout dans la scène où James le croise à l'opéra dans un grand silence, et qu'il nous joue la surprise de manière balourde (houuuuu j'ai les yeux écarquillés, je suis surpriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis).
Bon évidemment c'est du James Bond, il y a beaucoup d'action, la caméra bouge un peu trop au début limite genre Blairwitch, mais j'aime bien! J'ai même été toute contente de reconnaître l'hommage à Goldfinger à travers la fille recouverte de pétrole et plus d'or comme dans le précédent.
* Sam Becket pas l'écrivain, celui de la série mythique Code Quantum!!!
PS: Mais heu c'est moi, où James n'a pas dit "je m'appelle Bond, James Bond"? C'est une honte ça!!! Daniel tu me déçois!