J'ai deux amours...
Il est des films qui nous parlent et qu'on devait rencontrer à ce moment précis parce que, comme par un fait exprès, ils répondent à des questions qui nous interpellent à ce moment-là. Two Lovers est ce ceux-là.
Two Lovers de James Gray
Leonard (Joaquim Phoenix que j'aime d'amour depuis Walk the line et que si tu arrêtes le cinéma, je divorce, c'est clair!) se remet doucement d'un chagrin d'amour, il remonte à la surface (après avoir tenté de se suicider plusieurs fois). Il vient d'emménager chez ses parents, et l'amour vient à nouveau frapper à sa porte, ou plutôt à sa fenêtre avec la belle Stephanie, sa voisine (Gwyneth Paltrow, si belle et si bien habillée, je veux un leggins gris tout de suite!), mais celle-ci vit une passion chaotique avec un autre. Il rencontre aussi, la non moins belle, Sandra, que ses parents lui feraient bien épouser.
Dans Two lovers, il est donc question d'amour, qu'est-ce que finalement le vrai amour, le grand amour? Cette passion incontrôlable que Leonard ressent pour Stephanie, une passion qui sera à deux doigt de le détruire et qui pourtant le rend heureux? Ou cette sérénité apaisante que Leonard connaît avec Sandra, celle qu'il lui faudrait épouser? La réponse n'est pas celle que l'on croit. Serait-ce si triste de connaître une amour simple? Le réalisateur n'impose pas de choix aux téléspectateurs, libres à eux de choisir la version de Stephanie, et son amour passion, ou la version apaisante de Sandra. Pour ma part, je n'arrive pas à choisir, car ce qu'on voit dans ce film, on le voit autour de nous, tous les jours. Qui peut alors seulement dire ce qu'il aurait choisi?
Two lovers est un film sur l'amour, sur notre vie finalement, un film à voir pour s'interroger sur cette difficile question.